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Dans le cadre d'une
économie forestière respectueuse de l'environnement, le
bûcheronnage garantit
une utilisation des ressources sylvicoles à long terme. La
pérennité du patrimoine forestier est assurée.
Cet écologisme me tient à cœur. L'ébéniste ne saurait scier la
branche sur laquelle l'humanité est assise.
A fortiori, seuls les bois indigènes entrent dans mes
réalisations.
La grume sciée,
un long travail d'écorçage prémuni le bois des attaques
fongiques et xylophages.
Les plateaux sont ensuite échantillonnés, constituant un plot
laissé de longues années à l'air libre.
Ce mode de séchage naturel confère aux bois les qualités
requises à leur mise en oeuvre.
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La transformation
du bois en meuble offre à l'artisan un tremplin d'expression.
Dans mon travail, j'aime "exacerber" l'essence du bois. Sa
structure, ses dessins, ses couleurs se révèlent dans l'objet,
aboutissement d'un processus créatif. Du concept à la
réalisation, l'idée est
dépouillée. J'essaie de la rendre tangible, évidente.
L'esthétique de l'objet puise son souffle dans la pureté des
lignes.
Les meubles et
objets sont conçus et réalisés à petite échelle.
Les gestes et techniques concourant à leur fabrication sont
empruntés à l'ébénisterie traditionnelle.
Cette pratique confère aux "produits" une qualité soignée où
l'imperfection trahit le travail manuel. |